Dans la gestion de la performance, les deux paradigmes: ‘contrôle’ et ‘générativité’ sont souvent très clairs.
► Control : on part des ‘objectifs’ qui sont imposés par le manager, et à partir de là le collaborateur est ‘évalué’ par ce manager qui décide de récompenser en termes de bonus, d’augmentation de salaire, de formation complémentaire, etc. Ce jeu s’appele ‘complaire’, faire ce que votre chef vous demande de faire.
Mais cela ne veut pas dire que vous faites ce qu’il faut pour l’organisation, que vous contribuez réellement au développement durable de l’organisation ou à l’ambition partagée. Vos objectives vont toujours prévaloir sauf si vous êtes prêts a prendre le risque d’etre punis, parce que vous avez donné la préférence a une urgence ou une demande de collaboration de la part d’un collègue. Ce n’est clairement pas génératif!

►Génératif : où l’on ne regarde pas tant l’individu, ni les objectifs, mais où l’on se demande comment on peut atteindre cette ‘ambition partagée’ en travaillant différemment et en travaillant ensemble différemment. Cela se fait par un véritable travail d’équipe (plus que des rapports au même manager), en développant une culture de rétroaction ouverte, en prenant chaque échec comme une opportunité d’apprendre, de s’améliorer et de changer, en organisant activement l’intervision collégiale, organisant des ‘Analyses Après l’Action pour améliorer les performances , etc. Plus important que d’être le meilleur (sur ses propres objectifs) ou d’obtenir le plus gros bonus, la capacité collective à performer et à apprendre est la clé!
Et dans votre organisation? S’agit-il de juger des individus ou de s’améliorer en tant qu’organisation? Que pourriez-vous faire différemment?